I. Comprendre l'agriculture biologique
A. Qu'est-ce que l'agriculture biologique et quels sont ses principes ?
L'agriculture biologique, bien plus qu'un simple label, incarne une philosophie de production naturelle visant à préserver les écosystèmes et la santé humaine. Ce mode de culture repose sur des principes fondamentaux : l'interdiction de l'utilisation de produits chimiques de synthèse, tels que les pesticides ou les engrais artificiels et la promotion de la biodiversité. Les rotations de cultures, le compostage et l'utilisation de prédateurs naturels sont au cœur de cette approche. L'objectif est d'établir un équilibre harmonieux entre les techniques agricoles et les cycles naturels.
Depuis 1991, l'Union européenne régit strictement l'agriculture biologique avec une réglementation claire. En effet, pour qu'un produit puisse arborer le logo bio européen ou la marque AB en France, il doit répondre à des critères spécifiques garantissant que le produit a été cultivé selon des méthodes respectueuses de l'environnement sans recours aux substances interdites. Les organismes certificateurs jouent un rôle clé dans ce processus en effectuant des contrôles réguliers sur les exploitations agricoles.
Au-delà du respect des normes, l'agriculture biologique contribue activement à la protection de notre planète. En effet, en réduisant l'utilisation d'intrants chimiques, elle limite la pollution des sols et des nappes phréatiques tout en favorisant la diversité biologique. De plus, elle joue un rôle crucial dans la santé publique en offrant aux consommateurs des aliments exempts de résidus chimiques nocifs.
B. Production et culture respectueuses de l'environnement vs culture de masse
La distinction entre la production biologique et la culture de masse met en lumière des approches agricoles diamétralement opposées. La production respectueuse de l'environnement, incarnée par l'agriculture biologique, met en lumière des pratiques durables favorisant le respect des cycles naturels et la biodiversité. En intégrant certains procédés comme la rotation des cultures, le compostage ou encore l'utilisation de prédateurs naturels qui permettent de réduire l'empreinte carbone tout en limitant les déchets. Ce modèle permet donc de privilégier des produits de saison en circuit court.
En revanche, la culture de masse repose sur une approche industrielle intensive, qui à recours à l'utilisation d'engrais, pesticides et OGM, tout en provoquant des transports sur de longues distances. Cette méthode standardisée peut engendrer des impacts néfastes sur l'environnement et la santé, en proposant généralement des produits hors-saison.
Le tableau comparatif ci-dessous illustre ces différences essentielles : alors que l'agriculture biologique œuvre pour un avenir durable, la culture de masse met en péril nos ressources naturelles.
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C. Analyse des normes et de la législation européenne en vigueur
Principes de la réglementation sur l'agriculture biologique
La législation européenne sur l'agriculture biologique repose sur des règles claires définies par le règlement européen 2018/848, qui a remplacé le précédent règlement (CE) n° 834/2007. Ce texte encadre les pratiques agricoles et garantit que les produits biologiques répondent à des critères spécifiques comme l'interdiction d'utiliser des pesticides de synthèse et engrais chimiques sur les sols agricoles. En outre, les agriculteurs doivent avoir recours à des méthodes de culture transparentes et respectueuses de l'environnement, favorisant la biodiversité et la santé des sols.
Le rôle de l'INAO dans la certification des produits biologiques
En France, l'Institut national de l'origine et de la qualité (INAO) joue un rôle primordial dans la certification des produits biologiques. Cet organisme gouvernemental veille scrupuleusement à l'application des réglementations relatives à la production biologique, garantissant ainsi que les producteurs respectent rigoureusement les normes en vigueur. Pour obtenir le précieux label biologique, les agriculteurs doivent se soumettre à un processus de certification strict, incluant des audits réguliers menés par des experts, afin de démontrer leur adhérence aux pratiques de l'agriculture biologique.
Objectifs de développement pour l'agriculture biologique
Les réglementations européennes visent à promouvoir le développement de l'agriculture biologique, avec l'objectif ambitieux d'atteindre 25 % des surfaces agricoles utilisées d'ici 2030. Cette initiative s'inscrit dans un mouvement plus vaste de transition agroécologique, répondant aux défis climatiques et aux attentes croissantes de la société pour une alimentation plus saine et durable. En 2021, environ 9 % des terres agricoles de l'UE étaient dédiées à l'agriculture bio contre 10,5% en 2023, reflétant une croissance continue et une prise de conscience accrue des avantages de ce mode de production respectueux de l'environnement.
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Un contexte en évolution constante
Alors que les préoccupations environnementales et sanitaires se multiplient, il est primordial de continuer à analyser et à adapter ces normes pour garantir une agriculture respectueuse de la nature et de la santé humaine. La législation encadrant l'agriculture biologique s'avère donc être un levier essentiel pour promouvoir une alimentation saine et durable, tout en soutenant les agriculteurs dans leur transition vers des pratiques plus responsables.
La réglementation européenne relative à l'agriculture biologique représente un cadre solide pour encourager des méthodes de production durables et respectueuses de l'environnement. Grâce à des règles claires et à un organisme de certification tel que l'INAO, les consommateurs peuvent avoir confiance dans la qualité des produits biologiques sur le marché, tout en contribuant au développement d'une agriculture plus harmonieuse avec les équilibres naturels.
II. Les avantages des produits biologiques
A. Les bienfaits des produits biologiques pour les consommateurs
Les produits biologiques offrent de nombreux avantages pour la santé des consommateurs, se démarquant notamment par leur qualité supérieure comparé aux produits standards. La réglementation stricte de l'agriculture biologique limite fortement l'utilisation de pesticides synthétiques et d'additifs chimiques. Par conséquent, ces aliments contiennent moins de résidus potentiellement nocifs, contribuant ainsi à une alimentation plus saine.
De surcroît, les fruits et légumes biologiques sont souvent plus riches en nutriments essentiels tels que les vitamines et les antioxydants, renforçant le système immunitaire. Les pratiques d'élevage respectueuses du bien-être animal garantissent également que la viande, les œufs et les produits laitiers d'appellations biologiques sont de meilleure qualité nutritionnelle, riches en acides gras bénéfiques.
En optant pour des produits issus de l'agriculture biologique, les consommateurs soutiennent un modèle agricole durable et respectueux de l'environnement. Dans un contexte où la santé, l'alimentation et l'écologie sont des préoccupations majeures, le choix des produits biologiques s'avère judicieux pour allier des bienfaits nutritionnels avec un avenir plus sain et durable.
B. Un investissement pour l’environnement et la santé
Investir dans l'agriculture biologique représente un double avantage : il favorise la santé tout en protégeant l'environnement. Les réglementations en matière d'agriculture biologique imposent des procédés durables qui minimisent l'impact environnemental des exploitations agricoles. Par exemple, en France, les fermes biologiques ne doivent pas avoir recours à l'utilisation de produits chimiques, ce qui contribue à réduire la pollution des sols et des nappes phréatiques, ainsi les consommateurs participent également à la préservation de la biodiversité. Cet engagement envers l'agriculture durable se traduit par des bénéfices concrets pour la santé publique. Selon une étude menée par l'Agence de la transition écologique (ADEME), les produits biologiques sont souvent associés à une réduction des maladies chroniques, telles que l'obésité et le diabète . Ainsi, investir dans l'agriculture biologique est non seulement une responsabilité envers l'environnement, mais également une décision éclairée pour améliorer notre santé et celle des générations futures.
C. Examen du bien-être animal dans la production biologique
Le bien-être animal est une pierre angulaire fondamentale de l'agriculture biologique en France. La réglementation en vigueur impose des conditions de vie et de soins adaptées aux animaux d'élevage, garantissant leur santé et leur bien-être. Contrairement aux pratiques courantes de l'élevage industriel intensif souvent décriées pour leurs effets néfastes sur les animaux, l'agriculture biologique privilégie quant à elle des méthodes qui respectent les besoins naturels des espèces.
En France, les exploitations biologiques doivent se conformer à des normes strictes, notamment en matière d'espace vital, d'alimentation et de soins. Par exemple, les animaux élevés selon les principes de l'agriculture biologique doivent avoir accès à des espaces extérieurs, leur permettant d'exprimer des comportements naturels tels que le pâturage. Cette approche contribue à une meilleure qualité de vie pour les animaux, tout en produisant des produits d'origine animale de qualité supérieure pour les consommateurs.
Enfin, les consommateurs français sont de plus en plus sensibles aux enjeux économiques et animaliers. Selon une récente enquête d'OpinionWay, près de 70 % des Français affirment privilégier les produits biologiques pour des raisons liées au bien-être animal. Cet intérêt croissant démontre l'importance de l'agriculture biologique non seulement pour l'environnement, et aussi pour la qualité des produits alimentaires et le respect des animaux.
III. Les défis et perspectives de l'agriculture biologique et régénératrice
A. Interview de Jérôme, agriculteur céréalier en transition
Jérôme est le premier agriculteur accompagné financièrement par Hectarea. Grâce à l'engagement de 91 investisseurs, l’entreprise à mission a financé 175 000 euros pour permettre à Jérôme de développer son exploitation et convertir ses terres en Bio en partenariat avec ReGeneration. Pour mieux comprendre son parcours, ses perspectives et son choix d’une agriculture plus durable, rencontre avec Jérôme.
Pourquoi as-tu fait appel à Hectarea ?
À l’origine, je ne connaissais pas Hectarea. C'est la SAFER qui a fait la mise en relation. Passer par la banque pour trouver 200 000 € d'un seul coup, comme ça, en claquant des doigts, en 15 jours ou un mois, c'est impossible. C'est pourquoi, la SAFER m’a présenté Hectarea.
Quels sont tes retours suite à la campagne de financement effectuée par Hectarea ? Et comment se passe l’accompagnement ?
Je trouve que c'est bien, je suis bien accompagné. Je suis en contact avec Paul, Johanna, Adime, et le reste de l’équipe en fonction des sujets et de mes questions. Financièrement, ça a été rapide et, en plus, il y a une bonne ambiance. On s'entend tous bien, on discute beaucoup, et c'est agréable d'avoir des partenaires en qui on peut avoir confiance.
Pourquoi faire le choix du bio ? Quels sont les avantages et les inconvénients du bio selon toi ?
Il y a beaucoup de gens qui veulent manger bio, c’est un vrai gain de valeur. Mais, il y a le problème de la protection des cultures. S'il y a des maladies, on n'a pas beaucoup d'options pour agir. Certaines maladies arrivent, et il y en a qu'on ne pourra pas traiter. Il faut trouver des solutions de substitution.
Comment envisages-tu l’évolution de ton exploitation dans les prochaines années ?
Pour l'instant, je n’ai pas assez de recul. J'espère pouvoir me développer. Nous allons rester comme nous sommes pour le moment, peut-être diversifier vers d'autres cultures. J’aimerais me lancer dans la polyculture élevage ou des poules pondeuses. Si je dois développer l’exploitation, c'est difficile de le faire seul. C’est possible de me faire épauler ponctuellement par ma famille ou des amis pour le moment.
Quels conseils donnerais-tu à un agriculteur qui souhaite entamer la transition vers le bio ?
Je conseille d'aller voir des agriculteurs qui sont déjà en agriculture biologique sur les mêmes cultures que vous cherchez à mettre en place et de leur demander de mieux expliquer le passage vers ce type d’agriculture et sur les débouchés commerciaux.
L'agriculture bio se concentre majoritairement sur le fait de ne pas utiliser d'intrants synthétiques. Une réglementation stricte et des processus de certification sont appliqués pour veiller aux bonnes pratiques. En effet, pour qu'un produit porte un label biologique, cela signifie qu'aucune substances chimiques n'a été utilisée pour la culture. Ainsi, l'agriculture Bio ne cherche pas explicitement à restaurer les sols. L'agriculture régénératrice, en revanche, va au-delà en mettant en œuvre des pratiques de gestion des sols qui améliorent leur santé globale, le remplacement des produits synthétiques n'étant qu'un des aspects de cette approche. Pour en savoir plus, découvrons l'agriculture régénératrice avec le partenaire d'Hectarea qui suit Jérôme dans sa conversion, l'entreprise à mission ReGeneration.
B. ReGeneration : structure d'accompagnement dans la transition vers l'agriculture régénératrice
ReGeneration est une entreprise qui oeuvre pour le développement de l'agriculture régénératrice. Sa mission : accompagner et financer les agriculteurs dans leur transition vers des pratiques plus durables. Nous sommes partis à la rencontre de Thomas Rabant, CEO, pour en savoir plus sur leur structure et leur fonctionnement.
Pouvez-vous présenter ReGeneration ? Quelle est votre mission auprès des agriculteurs et quelles sont les valeurs de l’entreprise ?
ReGeneration, cofondée en 2021 par Félix Noblia et moi-même, est une entreprise à mission dédiée à accélérer la transition des agriculteurs vers l’agriculture régénératrice. Notre mission est d’accompagner les agriculteurs dans l’adoption de procédés agricoles plus respectueuses des sols, de la biodiversité et des ressources en eau, en alliant soutien agronomique et financier. En s’appuyant sur notre modèle unique, nous proposons aux agriculteurs un accompagnement de proximité avec des ingénieurs agronomes et un financement de long terme, qui leur permet de se consacrer pleinement à leur transition et d’être « dérisqués » sur les contraintes financières grâce au financement que nous leur apportons.
Ce financement est apporté par nos clients, les grandes entreprises, qui investissent dans les projets de transition agroécologique que nous leur proposons, et qui leur permettent d’atteindre leurs objectifs de neutralité carbone et plus largement, de s’inscrire dans une démarche d’entreprise dégénérative.
Les valeurs de ReGeneration sont basées sur le respect de la nature et de notre planète, la rigueur scientifique et l’engagement pour un avenir agricole durable.
Quelle est la genèse du projet ? Pourquoi accompagner les agriculteurs vers la transition vers l’agriculture régénératrice ?
L'idée de ReGeneration est née d'un constat simple : l’agriculture est responsable de près de 25% des émissions de gaz à effet de serre. Fort de mon expérience comme directeur de la stratégie du groupe Limagrain, et Félix Noblia, agriculteur et pionnier de l’agriculture régénératrice en France, il devenait crucial d’offrir aux agriculteurs les moyens d’entamer une transition vers des pratiques plus durables.
Notre projet vise à aider les agriculteurs à dépasser les obstacles économiques et techniques qui freinent cette transition, en leur offrant des solutions innovantes, notamment par le biais de crédits carbone valorisant les externalités positives de l’agriculture régénératrice, comme le stockage de carbone, la préservation de l’eau et la biodiversité. Autant d’éléments que recherchent les entreprises qui s’investissent dans ces projets à nos côtés, pour mettre en œuvre des actions environnementales à l’impact local, mesuré et irréprochable.
Quelles sont les différentes étapes que vous suivez pour accompagner les agriculteurs dans la transition vers l’agriculture régénératrice ? Quels outils ou services proposez-vous aux agriculteurs pour faciliter cette transition ?
Nous avons développé un processus structuré en plusieurs étapes pour accompagner les agriculteurs dans leur transition. Une précision importante : la transition se fait sur le temps long : nous engageons nos agriculteurs sur une durée de 10 ans par un « contrat de régénération », où il s’engage à nos côtés sur une trajectoire de progrès, avec des jalons et des objectifs, essentiellement de moyens.
Tout commence par une évaluation agronomique de l’exploitation pour établir une feuille de route personnalisée. Un ingénieur agronome de notre réseau est ensuite proposé (jamais imposé) pour suivre le progrès des pratiques régénératrices. Sur le plan des mesures, nous effectuons une « baseline » (analyse de départ) de la situation du sol, à partir de prélèvements et échantillonnages, qui servira de point de départ et de comparaison pour les progrès réalisés lors de la transition. Nous venons ensuite mesurer à nouveau à 5 ans, et à 10 ans, pour actualiser l’évolution du stockage de carbone dans les sols, mais aussi d’autres KPI clés sur les co-bénéfices (indicateurs biodiversité en particulier). Notre modèle permet de planifier des quantités de carbone stockées annuellement, validées par les mesures terrain. Cette quantité de carbone stockée dans les sols donne lieu à l’émission de crédits carbone (1 crédit carbone = 1 tonne de CO2 séquestrée). Sur 10 ans, notre programme permet en moyenne de stocker 12 tonnes de CO2 par hectare. Les crédits émis annuellement sont répertoriés par notre équipe, et commercialisés auprès de nos clients, les grandes entreprises et différents types d’acheteurs de crédits présents sur le marché des Crédits carbone volontaires.
Le produit de ces crédits est reversé à l’agriculteur, pour l’aider à financer sa transition, à raison de minimum 60% de la valeur des crédits vendus par ReGeneration, sachant que nous prenons aussi tout l’accompagnement agronomique à notre charge.
Sur quels points les agriculteurs rencontrent-ils généralement le plus de difficultés dans la transition vers l’agriculture régénératrice ?
La transition vers l’agriculture régénératrice comporte des défis techniques et financiers importants. Beaucoup d’agriculteurs hésitent à adopter ces pratiques en raison de la baisse de rendement temporaire au début de la transition, du coût des équipements nécessaires, et du besoin en connaissances spécifiques. De plus, les méthodes de mesure et de certification des impacts environnementaux peuvent paraître complexes et intimidantes. Nous avons constaté que ces éléments freinent l’adoption des pratiques, c’est pourquoi ReGeneration s’engage à offrir un accompagnement constant, des outils de suivi et un soutien financier pour réduire les risques et les incertitudes.
Quels sont les principaux avantages de l’agriculture régénératrice ?
L’agriculture régénératrice présente des avantages considérables tant pour l’environnement que pour les agriculteurs eux-mêmes. Elle permet une meilleure gestion des sols, favorisant ainsi la résilience face aux aléas climatiques, tout en réduisant la dépendance aux intrants chimiques. En termes environnementaux, elle contribue à la séquestration du carbone, à l’augmentation de la biodiversité, et à la préservation de l’eau, des bénéfices essentiels pour un écosystème sain et durable. Pour les agriculteurs, elle ouvre également la voie à une agriculture plus résiliente et économiquement viable, en alignant leurs méthodes sur des attentes croissantes en matière de durabilité.
Un mot pour la fin ?
ReGeneration est très heureux de s'associer à l'action d'Hectarea, qui favorise le financement de l'installation d'une nouvelle génération d'agriculteurs, s'inscrivant dans des démarches vertueuses d'un point de vue des méthodes et de transition agroécologiques. Nous souscrivons pleinement à l'objectif de votre entreprise, qui est globalement le même que le nôtre : assurer la pérennité de notre système agricole, par un accompagnement financier, et en permettant aux nouvelles générations de s'inscrire dans des démarches plus durables et vertueuses pour notre planète, notre alimentation, et la résilience financière de notre secteur agricole.
Jérôme est un très bel exemple de cette génération, et nous sommes ravis d'initier notre collaboration en l'accompagnant dans sa transition.
Conclusion
En somme, l'agriculture biologique ou pour aller plus loin régénératrice, incarnent une philosophie de production naturelle visant à préserver les écosystèmes et la santé humaine. En interdisant les produits chimiques nocifs et en favorisant la biodiversité, cette approche contribue à la protection de l'environnement et à la santé publique. Les produits biologiques offrent de nombreux avantages, notamment une alimentation plus saine et riche en nutriments. Des structures comme Hectarea ou encore ReGeneration permettent aux agricultures de s’inscrire dans une démarche positive, essentielle pour promouvoir une agriculture durable et respectueuse de l'environnement, répondant aux attentes croissantes de la société pour une alimentation saine et durable.
Investir comporte des risques